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Jack de Marseille

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Bio

WHO’S THAT JACK ? Jack de Marseille, de son vrai nom Jacques Garrotta, est né le 19 décembre 1965. Il vit à Marseille. Connu avant tout comme pionnier de la musique électronique, il a contribué, dès la fin des années 80, à l’émergence de la scène électronique française. Le succès de ses sets lui valent d’être élu meilleur DJ français en 1998 par Coda, premier magazine consacré exclusivement aux musiques et cultures électroniques depuis 1996. L’année suivante, c’est Trax qui le classe numéro un. Souvent estampillé, de manière réductrice, « DJ house », Jack de Marseille pose problème aux gens qui cherchent à le cataloguer.En écoutant ses sets aux influences multiples, reconnaissables entre tous, on comprend qu’il résiste à toute nomenclature. Son identité est marquée par l’énergie des rythmes et des couleurs qu’il juxtapose, mixe, fond et dynamite en réponse au dancefloor, qu’il considère comme le cœur, la destination de sa musique. Une sensibilité exacerbée mais aussi profonde, à fleur de peau, révélée par des accents deep plus doux, plus sensuels. JOUER AVEC LES LIMITES… Refusant d’être catégorisé, Jack joue avec les limites. De la même manière qu’il a toujours révélé un penchant pour les sports extrêmes, tels que le ski acrobatique qu’il pratiquait assidûment ; ou les sports pratiqués à l’extrême, comme le tennis, dont il a d’ailleurs abandonné l’enseignement pour pouvoir se consacrer exclusivement à la musique. UN TOURNANT DÉCISIF… En mai et juillet 1992, Jack co-organise les soirées Atomix à Marseille, à la Friche de la Belle de Mai. C’est la première fois qu’une rave party a droit de cité, et le succès de ces soirées est d’autant plus spectaculaire qu’ayant lieu en ville, elles sont accessibles au plus grand nombre. L’affluence est record, l’atmosphère surchauffée. La carrière de Jack de Marseille prend alors un tournant décisif après des interventions mémorables : c’est la première fois qu’il joue dans un événement hors club et devant une assemblée aussi nombreuse. Sa musique y trouve une amplitude complètement nouvelle et l’énergie de ses sets est décuplée. Le buzz autour de ces soirées, au cours desquelles il rencontre Laurent Garnier, est tel qu’il est aussitôt contacté pour jouer aux Transmusicales de Rennes dès décembre 1992. UNE CARRIÈRE QUI DÉCOLLE DANS LES PLUS GRANDS FESTIVALS… Dès lors, il est booké dans plus grands évènements et festivals électroniques de la planète : Boréalis à Montpellier, Astropolis à Brest, Sonär à Barcelone, Dance Valley à Amsterdam, I love techno à Gand, Energy en Suisse, Soirées Mayday au Mexique et en Allemagne, Nature One et Timewarp en Allemagne aussi, Sziget à Budapest, Creamfields festival à Buenos Aires, Global Gathering en Angleterre, La Fiesta des Suds et Marsatac à Marseille… ET LES PLUS GRANDS CLUBS : Devenu incontournable, il multiplie les résidences et est invité dans les clubs les plus prestigieux : Le Rex et le Palace à Paris ; le Trésor et le Berghain à Berlin ; les Space, Pivilège, Amnésia et Pacha d’Ibiza ; le Roschteflager et le Weetamix en Suisse ; le Fuse à Bruxelles ; le Café d’Anvers ; les Ministry of Sound et Heaven de Londres ; The Arches à Glasgow ; The Area à Montreal ; le Love E Club à Sao Paulo ; le Volar à Honk Kong ; le Roxy à Prague ; le OTV à Zagreb ; le club IT, le Now and Wow, le Club More en Hollande ; Le Matis à Bologne ; Le Rachdingue, le Sale del Sel et le Ku en Espagne… SUR LES ONDES… Il est accueilli en résidence sur Radio FG, Couleur 3 (CH), Radio Grenouille (Marseille), et produit des mixes pour de nombreuses autres : Radio One (UK), Radio Bruxelles, France Inter, ainsi que pour des stations chinoise et russe… DE DJ À PRODUCTEUR Fort de ces expériences multiples, il se décide à composer sa propre musique et produit ainsi, en 1997, Submerge, son premier titre, sur Ozone, le label de Oxia et Kiko, sur lequel ils furent aussi les premiers à signer The Hacker. Cette nouvelle orientation de sa carrière motive la création de son label Wicked Music en 2001. Jack veut se donner les moyens de faire profiter de son succès en produisant d’autres artistes. Il signe, entre autres, EDP, David Carretta, Trisomie 21, 2 Rare People. En 2002, il sort aussi son premier album Free my music (Wicked Music / Wagram) qui s’écoulera à 16 500 exemplaires. Les années suivantes sont denses. Jack de Marseille est booké aux quatre coins du monde et continue de produire de nombreux remixes pour des artistes aussi prestigieux qu’Audio Bullys, P.Diddy, Slow Train, The Advent, Anthony Rother. 2JACK4U (Wagram) et d’autres nombreuses compil mixées reflétant la diversité de ses orientations musicales sont aussi éditées sur son label. 2006 : MARSEILLE, LE RETOUR AUX SOURCES… Et à un format temporel plus long dans lequel la musique prend le tempsde s’épanouir, de transporter son public et de le faire redescendre, devient d’ailleurs l’étalon du nouvel album de Jack de Marseille. 2009 : INNER VISION, CONCEPT ALBUM… Produit avec la complicité de Sébastien Rexovice -ingénieur du son et ami de toujours- Inner Visions est conçu comme un voyage intérieur mélodique, inspiré, dans lequel l’artiste essaye de retrouver la diversité de sa culture musicale et la dynamique de ses DJ sets. Il y métisse ses constantes deep house et techno de Detroit, les rythmiques dub berlinoises, renoue même avec les voix sur un des titres… L’album propose aussi plusieurs niveaux d’écoute : très chill à bas régime, il révèle des accents dancefloor dès qu’on monte le volume, confirmant les talents de producteur de Jack de Marseille et son souci de bousculer les gens, de toucher les âmes et de faire danser les corps. Pour asseoir l’univers dans lequel il cherche à nous immerger, Jack a tenu à créer des liens avec d’autres artistes pour que sa musique résonne par-delà les sons, dans les esprits. Dans la pochette du disque, Aline Soler pose en quelques vers l’écho du verbe en regard du travail du musicien, comme une manière de l’éclairer. La langue est concise, bute sur les mots, répète les rythmes... Le visuel de l’album, reproduisant une peinture de Vika Prokopaviciute, artiste russe, ouvre les portes d’un univers mental à la fois figuré et abstrait, coloré et inquiétant, stylé et psychédélique… Il est là, sûrement, le champ ouvert par Jack de Marseille : proposer des destinations nouvelles de la production de musiques, satisfaire son publictout en déplaçant ses attentes pour l’emmener ailleurs, le faire rêver… Mais toujours en rythme... Charles Mesnier

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